À son apogée, le Zojoji s’étendait sur une superficie de 826 000 m2 et comptait 3 000 prêtres et étudiants en bouddhisme répartis dans 48 temples mineurs et 150 écoles dans son enceinte. Il reste aujourd’hui l’un des temples bouddhistes les plus importants du Japon.
Pendant la période Edo, ce temple servait de temple familial pour la famille Tokugawa, les shoguns de l’époque. L’un des mausolées des Tokugawa se trouve ici, et 6 tombes d’anciens shoguns se trouvent dans l’enceinte du temple Zojoji. Le temple d’origine a été détruit à plusieurs reprises, la dernière fois lors de la Seconde Guerre mondiale. Une structure, cependant, date de 1622 et a survécu à de nombreux désastres : la porte d’entrée principale ou Sangedatsumon. Si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de ce temple et voir à quoi il ressemblait avant la Seconde Guerre mondiale, rendez-vous au petit musée situé au sous-sol du hall principal du temple.
Ne manquez pas non plus l’impressionnant jardin de Zojoji, qui abrite un grand nombre de statues de jizo. Ces statues sont là pour commémorer les enfants perdus pendant la grossesse ou à la naissance, et beaucoup de bavoirs et de chapeaux portés par les statues sont fabriqués et laissés par les parents en deuil.
Tout au long de l’année, de nombreux festivals sont organisés dans l’enceinte du temple, et des cérémonies bouddhistes quotidiennes se déroulent dans le hall principal. Si vous avez de la chance et que vous arrivez au bon moment, vous pourrez entendre les tambours taiko qui sont joués pendant les cérémonies. Ne manquez pas non plus ce temple au moment de la floraison des cerisiers. La région est pleine de cerisiers en pleine floraison vers la fin mars-début avril.
Le temple Zojo-ji est un temple bouddhiste situé dans le parc Shiba, à l’ouest de la tour de Tokyo. Il a été fondé en 1393 et déplacé sur ce site en 1598 pour suivre l’installation du Shogun (général) Tokugawa Ieyasu à Edo (Tokyo). C’est l’un des deux temples Bodaiju (temple funéraire) du clan Tokugawa.
Le temple a été détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, à l’exception du grand portique d’entrée, la Porte de la Triple Délivrance, Sangedatsumon, construite en 1622. C’est la plus ancienne structure en bois de Tokyo.
La Tour est accessible depuis les stations Onarimon ou Shiba-Koen (ligne Mita), Daimon (lignes Asakusa et Oedo), Kamiyacho (ligne Hibiya).