Au cœur de Ryogoku, la ville des combats de sumo japonais, se trouve le célèbre musée d’Edo-Tokyo. Cette énorme structure de 62 mètres de haut, dont l’infrastructure est basée sur un entrepôt de la période Edo, est un musée qui offre à ses visiteurs la possibilité d’en apprendre davantage sur le Japon de la période pacifique d’Edo.
Lorsque l’on arrive au musée et que l’on achète les billets, on monte dans la première salle par un escalier roulant tout en voyant des peintures ou des représentations de l’époque d’Edo. En arrivant dans la première salle, on peut voir une réplique du pont de Nihonbashi. A l’époque, ce pont reliait les autres villes du Japon à la ville d’Edo. Plus loin, on trouve des informations détaillées sur chacun des shoguns Tokugawa qui ont régné pendant cette période de l’histoire, en commençant par son fondateur, l’honorable Tokugawa Ieyasu.
L’époque d’Edo est la plus longue de l’histoire du Japon, puisqu’elle commence en 1603 et dure jusqu’en 1868. Son fondateur était Tokugawa Ieyasu, un samouraï pacifiste qui mit fin à la guerre orageuse qui avait eu lieu au Japon pendant plusieurs siècles. Par la suite, son fils, dans une extraordinaire volonté de séparer le Japon de toute influence étrangère, a fermé l’entrée du pays au reste du monde. Personne ne pouvait entrer ou sortir du Japon sans l’autorisation du shogun lui-même.
C’est ainsi qu’à l’époque d’Edo, la culture japonaise a commencé à s’épanouir et que la grande ville d’Edo (aujourd’hui Tokyo) s’est développée, devenant même à l’époque la ville la plus peuplée du monde. Dans le musée d’Edo-Tokyo, le visiteur peut observer progressivement comment la ville révolutionnaire s’est construite à un rythme rapide. Il est invité à essayer les anciens moyens de transport et même à voir comment étaient les chambres des familles ordinaires. Il y a des répliques des principaux personnages de l’époque, comme l’élégant oiran, l’acteur de kabuki et le célèbre samouraï.
Ce musée ne montre pas seulement la vie à l’époque d’Edo, mais aussi le Tokyo d’aujourd’hui. En passant par la restauration Meiji, tous les changements de maisons et de vêtements de style européen ont inondé le Japon. Une section est consacrée aux bombardements américains qui ont détruit la quasi-totalité de la ville de Tokyo, perdant dans les flammes de nombreux bâtiments historiques des périodes Edo et Meiji.
Enfin, le musée montre comment Tokyo est redevenue une ville industrielle, et tous les défis qu’elle a dû relever jusqu’à ce qu’elle devienne la métropole moderne et écologique d’aujourd’hui. La visite du musée est vivement recommandée à tous ceux qui veulent savoir en profondeur comment la grande capitale du Japon a été créée. Les expositions sont adaptées à tous les publics et c’est une façon fantastique de voir l’histoire de première main.