À Nagasaki, tout près de l’épicentre de l’explosion, se trouve le musée de la bombe atomique.
Il s’agit d’une visite très importante si vous êtes au Japon. Ce qui s’est passé les 6 et 9 août 1945 ne devrait jamais se reproduire, et ce musée explique en détail pourquoi.
En entrant dans le musée, un couloir en spirale vous donne l’impression de remonter le temps, de notre époque jusqu’à 1945.
La première chose que l’on découvre est une horloge paralysée par l’heure « 11:02 », l’heure exacte à laquelle la terrible bombe a explosé.
Dans la première partie du musée, on peut voir une réplique complète de l’aspect de Nagasaki juste après l’explosion. Le visiteur peut ainsi se rendre compte par lui-même de l’impact et de la destruction de la bombe créée par les États-Unis. C’est très impressionnant.
Dans la salle suivante, des objets laissés par l’explosion sont exposés, tels que des bouteilles fondues, les os d’une main humaine collés à un verre fondu, des vêtements brûlés, une boîte à lunch avec son contenu encore carbonisé et un casque avec les restes du crâne d’une victime sur la surface intérieure, parmi d’autres objets.
La section suivante montre les dommages causés par les radiations, les dommages causés par l’explosion, les appels des survivants de la bombe atomique et les activités de sauvetage et d’aide qui ont été menées.
Une démonstration de haute technologie montre, à l’aide d’un modèle 3D de la ville, comment la vague de bombes a tout détruit, de l’épicentre à la périphérie de la ville.
En visitant le musée, on découvre également de nombreux symboles religieux, tels que des chapelets, qui ont fondu sous l’effet de la forte chaleur.
Ce musée contient des images explicites des victimes après le bombardement et la réplique en taille réelle de « Fat Man », la bombe atomique larguée sur Nagasaki, est exposée.
L’avant-dernière section est consacrée à la création des premières bombes et aux raisons pour lesquelles il a été décidé de les larguer sur le Japon. De cette décision prise à Manhattan, jusqu’au 9 août, date à laquelle la deuxième et dernière bombe atomique a été larguée.
Enfin, le musée nous laisse dans la dernière salle le reflet de la paix.
On y voit l’évolution des armes nucléaires depuis le bombardement de Nagasaki et le nombre d’armes nucléaires dont dispose chaque pays.
Il est clair que l’atrocité générée par ces armes peut se répéter si les êtres humains ne réagissent pas et n’interdisent pas les armes nucléaires.
Le musée est totalement pacifiste et prie pour que cette tragédie ne se reproduise pas, mais pour protéger l’avenir, il faut savoir ce qui s’est passé dans le passé.
Ce musée a été fondé en 1966 et transformé en l’établissement actuel en 1996.
À quelques mètres du musée se trouve le monument national pour les victimes de la bombe atomique.
12 piliers de paix composent le monument, ainsi que des photographies des victimes.
Au sommet se trouve un beau bassin d’eau bordé d’arbres à travers lequel les 12 piliers de lumière continuent de s’élever depuis le bas. La nuit, 70 000 lumières en fibre optique s’allument à la surface de l’eau, symbolisant les victimes.
Nagasaki est aujourd’hui considérée comme une ville de paix.